Citoyenneté active au Cameroun: enjeux, défis et perspectives

En deux jours les chercheurs et les praticiens en questions de la sécurité ont regardé en profonds les causes et les conséquences de l‘insécurité en Afrique Centrale avec l’accent particulier sur la secte islamiste Boko Haram. Les points forts de réflexion portaient sur ; la présence persistent de Boko Haram, ses groupes et zone cibles, ses idéologies, son identité, son financement, les conséquences des activités de Boko Haram et le développement social et économique de la zone affecté.

Ces experts admettent que à travers des intérêts et des bénéfices divers des partis prenants dans la lutte contre le Boko Haram, ils ont eu à impliquer des  réponses politiques, sociaux, et militaires diverses qui malheureusement n’étaient pas bien coordonnées. En plus, les pratiques corrompus ont infiltre la gestion des ressources  financiers et matériels. En pire, certain section de la population ne soutient pas la lutte contre Boko Haram et contrairement, ils collaborent avec Boko Haram pour les raisons  culturelles, ethniques et à cause de leur exclusion socio-économique.

A cet effet, les experts ont exprimé le besoin pour des stratégies collaborative et compréhensive pour lutter contre les interventions de Boko  Haram à tous les niveaux. A cet égard, ils exhortent l’engagement et la collaboration des acteurs comme la population locale, les groupes vigilantes, les militaires, les leaders traditionnelles, les organisations nationales, régionales et internationales.

Ces experts affirment que les nouvelles approches pour les réponses sécuritaires collectives pour lutter Boko Haram sont nécessaire. Donc ils recommandent entre autres les suivants:

  • Mettre en place des comités d’alerte au niveau national, transfrontalier et régionale avec les mesures d’accompagnement faisables et spontanés. Renforcer la collaboration militaire et civile transfrontalier ;
  • Encourage le dialogue basés sur les résultats ;
  • Améliorer la communication ;
  • Partager des informations entre les partis prenants ;
  • Lutter contre l’intolérance et intégristes religieuses ;

Ils proposent la gestion judicieuses des ressources financiers, l’amélioration du développement économique et social pour des populations affectés et d’adopter une éducation morale pour les jeunes. Pour assurer que ces propositions soient réalisées, tous les partis prenants sécuritaires doivent s’impliquer et mettre des efforts en commun-l’intelligence, les  ressources matériels, humaines et financiers pour obtenir des résultats palpables.

Précédent

shares