The Boko haram conflict in cameroon , Why is peace so elusive?

Le manque d’information, le manque de volonté politique et la non application des instruments internationaux et nationaux sont cités comme des raisons pour lesquelles la VBG reste une préoccupation au Cameroun. En plus, les lois obsolètes, les lois inadéquates, les lois discriminatoires ainsi que les procédures couteux et lourdes, l’obstruction de la justice à travers la corruption et le système judicaire corrompu rendent la situation grave.

Violence faites aux femmes et aux jeunes filles existe au Cameroun, avec un taux inférieur sur celle faite aux hommes et aux garçons. La situation de la violence est aggravée par l’insuffisance des provisions légales de l’application des lois. Aussi, le gouvernement n’a pas mis en place assez des zones de la sécurité ou d’assistance légales pour assister les victimes. En générale, ces victimes souffrent des effets d’une culture du silence et d’impunité. Cinq types des violences peuvent être identifiés au Cameroun. La violence physique qui émane de la bastonnade, le viol, l’esclavage sexuelle et la torture. Il y a la violence psychologique qui est manifestée à travers des traumatismes, les abus, l’abandon, et le harcèlement sexuel. Troisièmement, il existe la violence émanant des coutumes et les pratiques culturelles comme incision génitale pour la femme, repassage des seins, les rites de veuvages cruels, la dot excessive, les mariages précoces et les mariages forcés. Quatrièmement, il y a la violence socio-économique qui se manifeste à travers des limitations pour l’obtention de la terre par la femme. Il y a aussi la prostitution avec ces effets conséquents. En fin, il y a la violence institutionnelle et qui se manifeste à travers un abandonne des lois, les conventions et les protocoles signées et ratifiés. Aussi cette violence se manifeste à travers le non-respect des lois ou le blocage des codes protectifs comme le Code de la Famille camerounais qui est attendue il y a 10 ans.

Plusieurs actes de violence comme ceux qui sont mentionnées, n’attire pas encore assez de punitions ou ils ne sont pas contrôlés parce que les lois camerounaises ont échoué à adresser des situations spéciales qui occasionnent ces crimes. De plus, plusieurs vides légaux sont été identifiés entre autres : pour le moment, le viol marital n’est pas considéré comme une offense. Les rites de veuvage comme la restriction de sortir, forcer d’épouser le frère ou une relation du décédé. Il y a aussi une loi discriminatoire sur l’adultère pour la femme (l’article 361 de la Code Pénale)

Au Cameroun la violence basée sur le genre est adressée au niveau national à travers la Constitution, le Code Pénal et le Code Civil. Aussi, le Cameroun a signé et ratifié de conventions internationales et le Protocol entre autres : La Déclaration Universelle des Droits Humaines, La Convention des Nations Unies sur la torture, la Convention pour éliminer toutes sortes des violences faites aux femmes, la Protocole de MAPUTO, la Plateforme de Beijing, La Convention de Nairobi sur les stratégies perspectives, la Charte Africaine sur la protection des êtres humaines et les droits des peuples.

A cet égard, la prévalence des violences basées sur le genre nécessite un plaidoyer urgent au Cameroun. Il est important d’adresser sérieusement les déficits actuels des lois y relatifs et leurs applications, ainsi que de partager plus des informations avec le public.

Tel est ici le point de vue de 20 organisations de la société civile qui se sont réunis à Mbalmayo dans le but de tenté d’évaluer les déficits légaux sur la Violence Basés sur le Genre(VBG) et de chercher une nouvelle approche en que de lutter contre la violence basée sur le genre au Cameroun.

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